Le mardi 28 février, Le Bien Public publiait des informations concernant le démontage d'enseignes illégales sur la commune de Chenôve. Il s'agit de la Vie Saine et de Peugeot. Le code de l'environnement stipule que des enseignes ne peuvent pas dépasser 6,5 m de haut lorsqu'elles ont plus de 1 mètre de large.
Saisi une première fois en mars 2007 par l'association Paysages de France, le préfet n’avait pas apporté la moindre réponse. Ce n’est qu’à la suite de deux nouveaux courriers, en mars puis en août en 2011, que les choses ont enfin bougé. Ces démontages sont intervenus juste au moment où Paysages de France allait saisir la justice.
Il aura donc fallu 5 ans pour que la préfecture se réveille et se décide à agir. Cinq ans pendant lesquels des enseignes érigées en violation de l’article R. 581-60 du Code de l’environnement seront restées en place bien que l’infraction ait été signalée au préfet, lequel est censé veiller au respect des lois dans son département!
A noter que, selon un autre article du journal, toutes les autres enseignes illégales de Côte d'Or vont suivre la même voie. Quant à l'association Paysages de France, elle a aussi notifié au préfet de nombreuses autres enseignes illégales situées à Chenôve l'année dernière.
Le Bien Public semble être le seul média à avoir été alerté par le démontage de ces panneaux. La pollution visuelle est un type de pollution dont les médias locaux prennent de plus en plus conscience, notamment suite aux diverses actions du collectif "Dijon non à la pub". Aussi, il est très intéressant de mettre en avant l'excellent article de Gilles Dupont publié le même jour dans le Bien Public:
Tout est dit dans cet article. Dijon, identique à de nombreuses villes, toutes aussi moches par la pollution visuelle, car on le veut bien!...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire