lundi 27 février 2012

La lutte anti-nucléaire s'organise à Dijon, avec la date anniversaire de Fukushima

Le collectif "sortir du nucléaire de Côte d'Or" vient de diffuser un communiqué de presse:
"Face au nombre constant de personnes s'impliquant en Côte d'Or au sujet de la filière nucléaire, plusieurs associations, partis et particuliers se sont regroupés pour former le Collectif Sortir du Nucléaire 21.
Il regroupe Alternatifs 21, Attac 21, Alliance Ecologiste Indépendante, CAP 21, Combactive, Dijon-ecolo.fr, Europe Ecologie Les Verts 21, La FASE 21, Greenpeace 21, Sud Rail Dijon et des adhérents individuels du Réseau Sortir du Nucléaire.
Ce collectif s'est donné pour but d'informer correctement la population et d'agir face à l'opacité de la filière nucléaire, notamment lors de passages de trains de déchets radioactifs en Bourgogne, d'événements concernant le nucléaire, comme les tristes anniversaires des accidents de Tchernobyl et de Fukushima, et de s'associer à la promotion des énergies renouvelables, des économies d'énergie et d'une transition vers une société sans effet de serre et risque nucléaire, vers une sobriété heureuse et respectueuse des êtres et de l'environnement.
Les revendications sont:
"L'arrêt progressif de la filière nucléaire, remplacée par les économies d'énergies et les énergies renouvelables.

Un réel chiffrage du coût réel du démantèlement des centrales existantes ainsi que du coût du maintien des centrales âgées, construites dans les années 70. Ces coûts sont à mettre en perspective avec ceux d'une transition rapide vers les énergies renouvelables ainsi qu’avec la détermination claire de ceux qui supporteront ces coûts.

Une vraie participation de la société civile au contrôle du niveau de sécurité de chaque centrale pour les risques humains et naturels, domaine jusqu'alors réservé à l'Agence de Sûreté Nucléaire. L'accident de Fukushima a démontré que le risque zéro n'existe pas, même dans une des nations les plus compétentes en matière de hautes technologies.

Une réelle volonté politique et financière de mettre en place :
• des solutions alternatives déjà existantes qui pourraient régler le problème énergétique en France,
• des économies d'énergies qui signifieraient la baisse de la capacité de production des centrales nucléaires,
• des investissements nécessaires pour faire décoller le secteur des énergies renouvelables, porteur d'emplois et qui permettrait l'indépendance énergétique de la France, avec les économies que cela générerait autant pour la population que pour l'Etat – pour le moment ces investissements sont majoritairement réservés au nucléaire."
Pour tout contact, écrire à collectifsdn21@yahoo.fr



Le collectif profite de l'annonce de sa création pour inviter les dijonnais (et au-delà) à commémorer "la date du triste anniversaire de la catastrophe de Fukushima, catastrophe qui continue à provoquer des désastres humains et environnementaux d'une ampleur inimaginable."













Pour en savoir plus, voir le site web www.chainehumaine.org.


Des départs en bus à partir de Dijon, Beaune ou Chalon-sur-Saone sont prévu, en plus des divers co-voiturages qui s'organisent, pour participer à cette grande chaîne humaine du dimanche 11 mars entre Lyon et Avignon.

Une manifestation pacifique aura aussi lieu le samedi 10 mars, de 14h30 à 16h place de la Libération à Dijon.













A noter que le nucléaire n'est pas une fatalité comme le prouve le scénario négaWatt. De plus, les dijonnais peuvent très bien s'organiser eux-même pour réfléchir à cette sortie du nucléaire, en autre.

1 commentaire:

Laurent HOUY-CHATEAU a dit…

A noter une projection-débat au profit des enfants de Bielorussie le 23 mars à Pouilly-en-Auxois avec la projection du film documentaire "Le sacrifice" et la présence de François Mativet, administrateur du Réseau Sortir du Nucléaire.