vendredi 13 décembre 2024

Contre toute logique, François Rebsamen persiste à croire dans la croissance et le "technosolutionnisme".

Incroyable ! Malgré  un excellent exposé sur la perte de biodiversité, François Rebsamen persiste à croire dans la croissance et le "technosolutionnisme". Le 28 novembre, monsieur Bruno David, naturaliste et ancien président du Muséum d'Histoire Naturelle, a fait un exposé de la perte de biodiversité au conseil métropolitain de Dijon. La conclusion de François Rebsamen est affligeante.


Trente minutes d'exposé sur la situation actuelle de la biodiversité. Très efficace et de quoi remettre en question nos modes de vie. Quelques questions de la salle, puis François Rebsamen, président de Dijon métropole conclut par ces phrases : 


"La croissance est indispensable pour résoudre les problèmes de pauvreté et de misère que notre monde connait."
Pourtant, "si nous avons progressé, si le niveau de vie de la population mondiale s’est élevé, si notre confort s’est amélioré, c’est grâce à la croissance économique. Alors pour continuer à lutter contre la pauvreté, il est logique de vouloir plus de croissance.” Ce discours, dominant dans l’espace politique et médiatique, ne correspond pourtant pas aux conclusions de nombreux économistes et experts. L’un d’entre eux, Olivier de Schutter, spécialiste de la pauvreté et des droits sociaux, explique même que la croissance est devenue contre productive. Alors pour faire face aux défis à venir, à l’échelle nationale et internationale, pour lui, la réponse est évidente : il faut cesser de vouloir voir le PIB augmenter, il faut même cesser de s’y référer pour mesurer le bien être économique."
Il serait temps que François Rebsamen se renseigne...

Puis il rajoute que cette croissance doit être "sure", c'est à dire "porter le moins possible atteinte à l'environnement." 


Et aussi : "Le progrès technologique peut nous aider à cela." C'est ce qu'on appelle le "technosolutionnisme", c'est à dire croire que les solutions techniques vont résoudre les problèmes de la perte de biodiversité et du changement climatique.
Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, l'ADEME a imaginé 4 scénario basés sur des options économiques, techniques et de société. La remarque de François Rebsamen s'apparente au 4ème scénario, celui appelé "le pari réparateur". Selon l'ADEME, c'est le scénario le moins efficace !...

Puis il conclut par : "Il faut commencer par la prise de conscience". Et oui ! Et notamment la sienne... car faut-il rappeler que ses choix c'est entre autre toujours de la publicité dans les rues, toujours des trajets en avion, toujours l'artificialisation des terres agricoles, toujours plus de téléphonie mobile,...

Aucun commentaire: