mardi 29 décembre 2009

Concours photo "de la fourche à la fourchette"

L’association KIR propose de participer à un concours photo sur le thème «De la fourche…à la fourchette !», ouvert à tout participant.
"Ce concours est organisé par le réseau GRAPPE (Groupement des Associations Porteuses de Projets en Environnement) dans le cadre de la Semaine de l'Environnement qui se déroulera en mars 2010 dans les villes de Dijon, Toulouse, Montpellier, Avignon, Perpignan, Pau, Tours, Rennes, Nantes et Strasbourg. Dans chaque ville, les photos sélectionnées seront exposées pendant la manifestation et 3 photos se verront récompensées. Puis, dans le courant de l’année, vous aurez peut-être l'occasion de voir vos photos intégrer l'exposition itinérante qui passera dans chaque ville !
Que vous soyez amateur ou professionnel de la photo, intéressé par l'environnement, écologiste convaincu ou simple curieux, venez participer à votre manière à la Semaine de l’Environnement, manifestation de sensibilisation et mobilisation autour des enjeux environnementaux actuels."

Après l'édition 2009 très réussie, la prochaine "semaine de l'environnement" éveillera sûrement de nouvelles consciences.

dimanche 20 décembre 2009

La Caravane Du Commerce au Climat

Les réseaux Climate Justice Action (CJA) et Climate Justice Now! (CJN) ont participé au contre-sommet lors des négociations sur le climat à Copenhague, début décembre. D’autres réseaux, dont Our World is not for Sale (OWINFS), organisaient des mobilisations pendant le sommet de l’OMC, une semaine avant. La Caravane Du Commerce au Climat a relié les deux mobilisations à la fois matériellement et politiquement, en organisant un déplacement collectif de l’une à l’autre.

Pourquoi une caravane pour relier ces deux sommets?
Une analyse critique des négociations COP révèle que ces négociations se préoccupent en réalité surtout de nouvelles opportunités pour le commerce international: le nouveau marché du carbone, des appropriations de terre par millions d’hectares pour la cultivation des agrocarburants, le retour des mega-barrages, du nucléaire et autres “clean technology”, etc. Bref, d’une vague néocoloniale sans précédent qui provoque déjà expulsions, violences et souffrances massives. Ce n’est sans doute pas par hasard que l’OMC a décidé de placer son 7e sommet une semaine avant le COP15.

Cette caravane a fait escale le 3 décembre à Dijon:
(Réalisation: Julia Blagny)


Ce sommet de Copenhague a été un échec. En découvrant le récit de Florent Baarch et en regardant cette vidéo, on comprend mieux l'envers du décor.

"Le destin des peuples traditionnels apparaît chaque jour davantage lié à la préservation de leur environnement. Contrairement à l'ensemble des peuples industrialisés, ils en ont réellement conscience. C'est pourquoi certains d'entre eux s'organisent pour alerter le monde moderne sur l'état général de la planète, pour empêcher le pillage de leurs propres ressources ou la destruction de leur proche environnement. (...) Après le départ des colonisateurs, les agences de coopération et les multinationales ont pris le relais en conservant grossièrement la même problématique." (Sabine Rabourdin)

"La science examine notre terre comme source de richesse, mais sans respecter nos traditions et nos cultures, et sans tenir compte d'un partage possible des richesses".

"Ce que vous nommez environnement, c'est ce qui vous reste de ce que vous avez détruit". (Davi, chaman Yanomami)

"L'amour de posséder est chez eux (l'homme moderne) une maladie. Ces gens-là revendiquent notre mère à tous, la terre, pour leur propre usage, et se barricadent contre leurs voisins; ils la défigurent avec leurs constructions et leurs ordures. Cette nation est pareille à un torrent de neige fondue qui sort de son lit et détruit tout sur son passage".

"Celui qui peut puiser dans la marmite de ses voisins n'a pas de difficulté à engraisser". (Pierre Rabhi)

jeudi 17 décembre 2009

Le Grand Dijon rate son agriculture périurbaine !

Ce soir avait lieu le conseil de communauté d'agglomération de Dijon. Monsieur Bordat (Modem), référent "agriculture périurbaine" au Grand Dijon a fait une proposition:


Toute personne ayant connaissance un tant soit peu du sujet et sensible à l'agriculture biologique a de quoi se tirer les cheveux.

Ce que propose monsieur Bordat:
- Réalisation d'une étude foncière prospective
- La contribution à la mobilisation foncière concrète des terres destinées au maraîchage et à la création d'AMAP ainsi qu'au développement d'une agriculture en circuit court
- La mise en oeuvre d'une extension foncière au profit du TE de Bretenière
- La contribution à la pérennisation et à l'offre de surfaces agricoles
- La réalisation de compensations foncières et d'échanges pour les propriétaires exploitants concernés par un projet d'aménagement
Il propose 22724 euros à la SAFER pour les missions d'études foncières prospectives.

Seule madame Hervieu (Vert) s'est élevée contre cette proposition car elle souligne à juste titre que la prospection de terres est déjà le travail de la SAFER. De plus, toutes les AMAP de l'agglomération dijonnaise ont été créées par les consom'acteurs eux-mêmes (sans aucune aide autre que le prêt gracieux d'un local par les municipalités). Les dijonnais n'ont pas besoin de la SAFER pour créer des AMAP, ils sont assez grand pour le faire eux-même et l'ont pleinement démontré à plusieurs reprises. De plus, toutes celles existantes dans l'agglomération sont approvisionnées par des agriculteurs bio et c'est un point fondamental pour tous leurs adhérents. Ce que veulent les consom'acteurs dijonnais, ce sont des produits locaux et bio, un point c'est tout. Ils sauront alors faire commerce avec ces agriculteurs.

Chose étonnante, c'est que monsieur Bordat n'a jamais cherché à rencontrer le collectif "urgence bio 21", alors qu'il ne peut pas ignorer son existence, puisqu'un de ses collègues du Modem dijonnais, visiblement plus sensible à l'environnement, avait relégué la pétition de ce collectif sur son blog dès le mois de juillet !
En ce qui concerne les 70 hectares de terres, situées près de Genlis, dont monsieur Bordat parle, il oublie de préciser que les agriculteurs bio sont fatigués de faire des propositions alors qu'elles sont régulièrement rejetées au dernier moment au profit des agriculteurs productivistes. Si la SAFER et la chambre d'agriculture de Côte d'Or voulaient l'implantation de producteurs bio, il suffirait d'aller voir le SEDARB par exemple lorsque des terres cultivables sont libres. Chose qui n'est jamais fait, excepté de rares cas suite à la pression exercée par le collectif "Urgence bio 21". La problématique n'est pas de trouver des maraîchers bio, c'est faux! C'est de leur trouver des terres qu'il faut.

Monsieur Bordat propose aussi de ne pas encourager le label "AB" (Agriculture Biologique) pour les agriculteurs, mais plutôt le label "bio-équitable" qui stipule "être en conformité avec un des règlements de l'agriculture biologique". Pas tous?

Puis il propose de créer un label Grand Dijon à la place du label "AB" car ce dernier serait trop commercial et pas assez exigeant! On croit rêver! Tout d'abord les agriculteurs sont remboursés pour la certification (en grande partie par le Conseil Régional). Ensuite, monsieur Bordat voudrait-il ré-inventer le fil à couper le beurre? Un nouveau label, un de plus, pour perdre les consommateurs dans leur choix? Il ne connaît donc pas le label "Nature et Progrès" ou le label "Demeter" qui sont déjà plus exigeants que le label "AB"? Cette proposition est complètement absurde! De plus il dit que cela revient trop cher. Mais il oublie de préciser qu'avec l'agriculture chimique il faut dépolluer les rivières et traiter les cancers, sans compter la destruction de la biodiversité, etc... Quel coût cela a-t-il?

Dommage que monsieur Rebsamen n'a pas compris l'ampleur du problème. Il aurait dû laisser place au débat.

Cette proposition va manifestement faire perdre toute crédibilité du Grand Dijon aux yeux des consom'acteurs dijonnais, et il ne serait pas étonnant que cette ERREUR MONUMENTALE se sache largement...

mercredi 16 décembre 2009

Le collectif "Urgence bio 21" est l'invité dans l'émission "la mauvaise herbe"

Deux membres du collectif "Urgence bio 21" ont présenté ce collectif lors de la dernière émission "la mauvaise herbe" réalisée par l'association Kir et diffusée sur les ondes de Radio Campus Dijon le 5 décembre dernier.

Un micro-trottoir portant sur l'écologie est aussi à écouter, sans oublier la chanson "La révolution" de Pistil.

Des terres pour des agriculteurs travaillant selon les méthodes de l'agriculture biologique dans la ceinture verte de Dijon, c'est nécessaire et possible. Pour y arriver, c'est juste une question de volonté...

dimanche 13 décembre 2009

Le nucléaire n'est pas une bonne solution dans les enjeux de Copenhague

Samedi matin, des militants anti-nucléaires se sont retrouvés devant la boutique EDF rue des Gondrans à Dijon pour "décorer" celle-ci, suite à l'appel du Réseau Sortir du Nucléaire et de sa campagne "don't nuke the climate".










Par cette action pacifique d'affichage, ils ont cherché à rappeler que le nucléaire n'est pas une bonne solution pour lutter contre l'effet de serre comme ne cessent de le répéter les partisans pro-nucléaire dont fait partie EDF. En effet, en plus de produire des déchets radioactifs hautement dangereux dont personne de sait quoi en faire, le cycle complet de production de l'électricité par cette filière produit plus de CO2 qu'un certains nombres d'autres sources. C'est un fait trop souvent ignoré, surtout en France où le lobby nucléaire est omniprésent. C'est pourquoi, seul un journal Belge avait osé relayer en novembre 2008 une étude démontrant ce fait.
L'après-midi, le groupe local Greenpeace avait pris position place du Bareuzai pour dénoncer aussi cette supercherie par des banderoles et distributions de tracts. On notera aussi la présence, en autre, des forces politiques de La France en Action, des Verts et d'Europe Ecologie Bourgogne. Ces derniers proposaient aux passants d'écrire un voeux pour la Bourgogne et la planète.













Il ne faut pas se leurrer, le nucléaire n'est pas une bonne solution pour résoudre le problème de réchauffement climatique.

samedi 12 décembre 2009

Inauguration d'un parking éphémère place Grangier

Comme l'avait fait remarquer l'association EVAD, il est très difficile de trouver où stationner son vélo place Grangier les jours de marché.



Alors, pour remédier à ceci, cette association de promotion du vélo a trouver la parade: le parking à vélo éphémère.

Ainsi, ce matin, en toute légalité, une place de stationnement pour voiture a été transformée en une dizaine de places de stationnement pour vélos.



En pleine quinzaine de Copenhague, transformer, même provisoirement, une place de stationnement pour véhicule polluant en une dizaine de places pour des véhicules non polluants, voilà un bon geste pour la planète. Maintenant, à la municipalité de remédier à ce déficit.

vendredi 11 décembre 2009

Ca roule pour le transport combiné à Perrigny les Dijon

Le blog du président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Dijon indique qu'après un coup d'essai infructueux il y a quelques années, le transport combiné de marchandises est reparti depuis cet été. Selon le site web de l'opérateur impliqué, "le transport combiné désigne l’emploi successif d’au moins deux modes de transport pour l’acheminement d’un envoi de marchandises ; on parle également en langage courant de transport intermodal."

"Mettre le chargement des camions sur des wagons, l’idée était séduisante avec le Terminal Dijon Bourgogne. (...) Redémarrée cet été, la plate-forme bimodale bat à nouveau son plein de conteneurs. Le développement durable est aussi passé par là incitant les dirigeants à penser voie ferrée. (...) Un train de 33 wagons « économise » jusqu’à 50 camions sur les autoroutes. Au rythme de 5 allers (la Bourgogne est une région fortement exportatrice) et retours, c’est jusqu’à 500 camions de 38 tonnes par semaine de moins !"

Une bonne raison pour cesser de construire des autoroutes en France.

mardi 8 décembre 2009

Manifestation contre le projet Renaissance devant le Conseil Régional

Les associations environnementales de l'Est-dijonnais (AEED) appellent à manifester le 14 décembre à 11h30 devant le Conseil Régional, jour du vote du budget de la région.

Quatre arguments sont avancés contre ce projet:
- Projet anachronique en regard des modes de communication actuels.
- Projet écologiquement incompréhensible en regard des actions menées contre le réchauffement climatique.
- Projet dangereux pour notre santé, notre sécurité.
- Projet surdimensionné: un gouffre financier qui ne démarre pas pour causes de crise économique.

Etonnant de voir qu'en pleine messe de Copenhague, il y aurait encore des élus à soutenir des projets grands émetteurs de CO2!

Mais un aéroport ne pose pas qu'un problème de CO2, les nuisances sont nombreuses, comme l'expose cet article tiré du journal Suisse Environnement.













En liaison directe avec l'actualité, il est aussi intéressant de lire le rapport du GIEC concernant "L'aviation et l'atmosphère planétaire", rédigé à l'attention des décideurs.

On peut y lire: "Des améliorations dans la technologie des aéronefs et des moteurs et dans l’efficacité du système de gestion du trafic aérien apporteront des avantages environnementaux, mais ceux-ci ne compenseront pas entièrement les effets de l’augmentation des émissions résultant de la croissance projetée de l’aviation. Les options de politique pour réduire davantage les émissions comprennent des règlements plus rigoureux sur les émissions des moteurs d’aéronefs, l’élimination des subventions et incitatifs qui ont des conséquences négatives sur l’environnement, des options basées sur le marché telles que des paiements environnementaux (redevances et taxes) et des échanges de permis d’émissions, des accords volontaires, des programmes de recherche et le remplacement de services aériens par des liaisons ferroviaires et routières. La plupart de ces options augmenteraient les coûts et les tarifs des transporteurs aériens."

Après tout cela il y en a toujours pour promouvoir des voyages en avion pour se retrouver en vacances enfermés entre touristes dans un club quelconque au soleil pour jouer au tennis et nager dans une piscine... Pitoyable!

dimanche 6 décembre 2009

Sobriété énergétique pour les illuminations de fin d'année

"Du 5 décembre au 4 janvier, la ville rayonnera de tous ses feux, avec cependant des illuminations modernisées et des équipements festifs moins énergivores."

Tout comme en 2008, la ville de Dijon fait attention aux consommations d'énergies pour les illuminations de fin d'année. Ainsi, une page entière du magazine "Dijon notre ville" est consacré à cette problématique:
-"Comme l’an passé, elles seront mises en lumière sur une plus courte durée, depuis le samedi 5 décembre à 18h, veille de la Saint-Nicolas, jusqu’au surlendemain du nouvel an", et jusqu'à minuit.
- Les motifs lumineux fonctionnent avec des LED, moins énergivores.
- Présence de lampes fluocompactes.
- "Le nombre d’ampoules par mètre des guirlandes accrochées d’un bord à l’autre des rues a été réduit."
- Le même type de patinoire synthétique est installée qu'en 2008, pour une économie de 65 000kW par rapport à une patinoire à glace.

La principale différence avec l'année dernière consiste en l'absence de grande roue.

mercredi 2 décembre 2009

Explication des tractations pour Copenhague dans l'émission "la mauvaise herbe"

Copenhague par ci, Copenhague par là, impossible d'échapper à l'actualité du moment concernant les négociations sur les émissions de CO2 planétaires. Mais sait on vraiment comment se font les discussions? L'association Kir dévoile une partie des coulisses dans son émission "la mauvaise herbe" sur radio Dijon campus diffusée le 21 novembre 2009.


L'invité était Florent Baarch qui a suivi les négociations sur le climat et membre du mouvement "adopt a negociator".

En seconde partie, on peut écouter une interview de Denis Cheissoux, journaliste sur France Inter (émission "CO2 mon amour"), qui présente l'importance de développer un territoire de façon intelligente.

lundi 30 novembre 2009

Semons des fleurs sur le trottoir!

Le dernier numéro du magazine "Dijon notre ville" informe les lecteurs que pour le désherbage des trottoirs, les agents municipaux agissent de plus en plus avec des désherbants mécaniques et thermiques pour désherber, de façon à éradiquer l'utilisation des produits phytosanitaires.
Ceci n'est pas nouveau. Ce qui l'est dans cet article, c'est: " Porter un regard nouveau sur l’herbe autour des arbres ou jonchant les trottoirs de la ville, telle est l’ambition du service des espaces verts qui incite par ailleurs les habitants de tous les quartiers à prendre possession des pieds d’arbres pour y planter fleurs et autres plantes, à l’image des habitants de la rue Béranger. Conseils et astuces sont bien entendus dispensés par les agents municipaux à tous ceux qui le souhaitent."

Cette proposition est doublement intéressante:
- Inciter les Dijonnais à embellir eux-même une partie de leur trottoir, c'est se ré-approprier la ville, comme les "Jardins de trottoirs" à Brest par exemple.
- Mais surtout cela va, espérons le, faire ouvrir les yeux à tous ces grincheux qui ne supportent pas un seul bout d'herbe qui tente tant bien que mal de survivre dans cet océan de bitume. Accepter que les rues ne soient plus "aseptisées" à coups de pesticides et qu'elles retrouvent un peu de nature.

Alors, dès la fin de l'hiver, à l'assaut du moindre bout de terre libre, et à chacun ou tous ensemble d'embellir son trottoir naturellement!

samedi 28 novembre 2009

Action du collectif "Dijon non à la pub" pendant la journée sans achats

Ce samedi 28 novembre avait lieu la "journée sans achats" Cette journée est décrite ainsi par le site casseurdepub.org:
"À tous les tartufes qui vont nous dire : « Vous n’avez pas honte d’appeler à une Journée sans achat alors que le monde est en crise ? », nous rappelons que le plus sûr moyen d’aggraver la crise est de continuer dans la fuite en avant du consumérisme. Et si au contraire on profitait de la crise pour s’arrêter et réfléchir aux impasses de la société de croissance ? Le samedi 28 novembre, c’est la Journée internationale sans achat, faisons un geste symbolique : cessons d'acheter. Fêtons la Journée sans achat."
Cette journée avait lieu en plein dans "la semaine Européenne de réduction des déchets". Le lien avec la journée sans achats est évidente pour toute personne qui s'est un jour interrogé sur ses 390 kg de déchets et leur origine. Brièvement: les montagnes de déchets sont dus à notre société de sur-consommation de biens, qui est elle même induite par une incitation à la consommation provoquée par la publicité à outrance.

C'est donc en toute logique que le collectif "Dijon non à la pub" était présent dans les rues de Dijon aujourd'hui. Tout d'abord, les deux panneaux d'affichage rue Piron ont été recouverts de fausses publicités et de slogans dénonçant les maux de la publicité.










Un espace a été prévu aux passants pour exprimer leur opinion à propos de la pub. Un espace qui a été rapidement rempli malgré le mauvais temps qui n'incitait pas à rester dehors. Les réactions des passants oscillaient entre indifférence et soutiens éclairés. Tous ceux qui prenaient le temps de discuter exprimaient un sentiment plus ou moins fort d'aversion envers la publicité. Il faut savoir que ceci est général car "l'image de la publicité se dégrade lentement".
Ensuite, le collectif s'est déplacé place de la Libération, pour scotcher sur le sol un message simple et clair à la mairie: "PUB, NON" en utilisant des prospectus fréquemment trouvés en boîtes aux lettres.

Dommage que le maire de Dijon, qui est justement passé rue Piron au moment où les membres du collectif discutaient avec des passants, ne se soit pas arrêté pour répondre à la lettre que lui a adressé le collectif voilà deux semaines, et qui est toujours sans réponse ce jour...

jeudi 26 novembre 2009

"la dame de la tour verte"

La tour Elithis, tout le monde ou presque la connaît, même parfois à l'étranger. Une tour qui consomme peu d'énergie grâce à sa technologie. Mais ce qui est moins connu, c'est que pour qu'un bâtiment soit sobre, cela nécessite que ses occupants le soient aussi. Et pour y arriver, monsieur Thierry Bièvre, PDG de la société Elithis, a embauché madame Perrine Moulinié fin 2006 pour réaliser une thèse sur "les relations de l'individu à l'environnement".
Celle qui se prend pour un petit colibris pense (à raison) que "l’échelle politique nationale ou internationale est nécessaire, mais pas suffisante. « Ce sont nos modes de vie qu’il faut changer»". C'est ce qu'indique un article du site terra-economica.info.










Cette dame est incontestablement une chance pour la société Elithis. Le résultat de son travail de thèse sera certainement une source d'informations fort intéressante pour arriver à faire changer les comportements des dijonnais et au delà.

mercredi 25 novembre 2009

L'avenir de Dijon se joue dans le PLU?

Des rues, des parking, des vélos, des transports en commun, des bâtiments et leur caractéristique, les zones à urbaniser, les parcs, les espaces de loisirs, etc... Tous ces éléments et bien d'autres doivent trouver leur place de façon harmonieuse dans la ville. Et justement, pas n'importe comment. Pendant des années, la voiture était placée au centre du système, les zones de grandes surfaces étaient classées comme essentielles et localisées à la périphérie de la ville. La physionomie des grandes villes s'est ainsi lentement dessinée.
Le Plan Local d'Urbanisme (PLU) est un document fédérateur donnant les grandes lignes directrices pour les aménagements urbains des années à venir. Par exemple, ce document engage la municipalité pour favoriser certaines mobilités au dépend d'autres. C'est pourquoi l'association EVAD avait invité, le 19 novembre, madame Anne Gentil à donner une conférence sur l'urbanisme et les mobilités douces pour une ville apaisée et durable. Cette conférence a permis d'éclairer les auditeurs sur ce qu'est un PLU et surtout montrer les énormes possibilités offertes aux décideurs pour favoriser certains types de mobilités. Visiblement, seul le courage des élus semble être la limite pour changer la ville vers une ville "apaisée et durable".

Et justement, actuellement Dijon est en train d'élaborer un nouveau PLU. Présenté en octobre dernier comme un "ECOPLU", il a été remanié depuis. Le document final a été présenté lors du conseil municipal du 9 novembre.
Le bilan de la concertation:


Présentation du PADD (Projet d'Aménagement et de Développement Durable):


SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale), PLU, PADD sont des termes quelques peu barbares qui sont pourtant à prendre très au sérieux puisqu'ils définissent comment sera Dijon dans les années à venir. Une ville "durable" ou une ville "banale"?

lundi 23 novembre 2009

La caravane "du commerce au climat" va faire escale à Dijon

"La United Nations Framework Convention on Climate Change (CCNUCC) qui se tiendra à Copenhague en Décembre 2009 (la 15ème conférence des parties, COP15) sera une étape primordiale dans le développement d'une réponse mondiale à la menace du changement climatique causé par les activités humaines. (...) Le rapport du GIEC a contribué à l'augmentation de la prise de conscience à la fois du public et des politiciens, à propos des risques sociétaux associés aux émissions incontrôlées de gaz à effet de serre." (lire le rapport de synthèse)













"Les réseaux Climate Justice Action (CJA) et Climate Justice Now! (CJN) participent au contresommet lors des négociations sur le climat à Copenhague, début décembre. D’autres réseaux, dont Our World is not for Sale (OWINFS), organisent des mobilisations pendant le sommet de l’OMC, une semaine avant. Beaucoup de représentants de mouvements populaires aimeraient être présents aux deux évènements, qui sont intimement liés.

La Caravane Du Commerce au Climat liera les deux mobilisations à la fois matériellement et politiquement, en organisant un déplacement collectif de l’une à l’autre.

Pourquoi une caravane pour relier ces deux sommets?
Une analyse critique des négociations COP révèle que ces négociations se préoccupent en réalité surtout de nouvelles opportunités pour le commerce international: le nouveau marché du carbone, des appropriations de terre par millions d’hectares pour la cultivation des agrocarburants, le retour des mega-barrages, du nucléaire et autres “clean technology”, etc. Bref, d’une vague néocoloniale sans précédent qui provoque déjà expulsions, violences et souffrances massives. Ce n’est sans doute pas par hasard que l’OMC a décidé de placer son 7e sommet une semaine avant le COP15."













Cette caravane qui regroupe des représentants d'organisations de développement, des peuples indigènes, des environnementalistes et des paysans du monde entier fera escale à Dijon le jeudi 3 décembre. A cette occasion, une conférence - débat intitulée "Les enjeux de Copenhague: pour une justice écologique, libérons le climat des marchés financiers". Le but est d'expliquer en quoi les politiques de libre échange affectent les gens dans leur vie quotidienne.
Cette soirée sera une excellente occasion de comprendre comment les crises écologiques et sociales sont intimement liées.

Les dijonnais devront s'adapter au changement climatique dont nous sommes en partie responsable. Et nous ne serons pas les seul à subir...


samedi 21 novembre 2009

Semaine Européenne de la réduction des déchets

Aujourd'hui commence la "Semaine Européenne de la réduction des déchets" qui va durer jusqu'au 29 novembre.

"Pourquoi une Semaine européenne ? Pour…
- Faire connaître les stratégies de réduction des déchets et la politique de l'Union européenne et de ses Etats membres
- Promouvoir des actions durables de réduction des déchets à travers l’Europe
- Mettre en évidence le travail accompli par les divers acteurs, à travers des exemples concrets de réduction des déchets".

Ce site web est très complet et vient en complément de la campagne de l'ADEME sur la "prévention des déchets" où l'on apprend qu'en moyenne nous produisons 390 kg de déchets par personne et par an en France!

Localement, cette semaine européenne se traduit par des actions avec trois partenaires:
- Botanic de Quetigny et de Dijon: atelier éco-jardinier comment faire son compost.
- Envie Dijon: Rénover pour moins jeter.
- Carrefour: semaine de la réduction des déchets.
On pourra noter sur le document de la bourgogne l'action de l'ONG Les Amis de la Terre à propos des "produits pour la vie".













Que ce soit sur le site Européen, comme celui de l'ADEME, on retrouve l'incitation à mettre un autocollant "stop-pub" sur sa boîte aux lettres, comme le propose le collectif "Dijon non à la pub". Beaucoup de personnes pensent à tort que trier ses déchets est suffisant comme action, mais un bon déchet est un déchet qui n'existe pas! Sinon, les poubelles jaunes continueront à se répandre sur les trottoirs, ce qui n'est pas une bonne solution.










Ces 390 kg de déchets par an et par personne ne sont pas une fatalité. Ainsi, une famille dijonnaise "presque" ordinaire produit "seulement" 133 kg de déchets par personne et par an. Comme quoi c'est possible! Mais pour cela les industriels doivent aussi agir, notamment en réduisant les emballages. Un exemple visible en Allemagne: l'absence d'emballage sur les bouteilles en vente dans les magasins Ces bouteilles sont à prendre dans des caisses. De plus, bien souvent celles-ci sont consignées. Quelle sera la première structure dijonnaise à faire de même?

jeudi 19 novembre 2009

Un groupe de musiciens engagé était hier soir à La Vapeur

Le groupe "Marcel et son Orchestre" a fait un concert hier soir à La Vapeur à Dijon. Comme de plus en plus d'autres, il utilise son métier qu'est la chanson pour faire passer des messages écologiques.


Ce groupe a ainsi écrit une chanson intitulé "CO2" qui est bien dans l'air du temps...

lundi 16 novembre 2009

Contamination au Pyralène dans l'Ouche

"Un arrêté préfectoral va interdire la consommation de poissons pêchés dans l'Ouche entre le lac Kir à Dijon et Echenon." C'est ce qu'indique le site internet de France 3 Bourgogne en date du 14 novembre.
"La préfecture de Côte-d'Or va publier, lundi 16 novembre 2009, un arrêté pour interdire la consommation et la commercialisation de poissons pêchés dans l'Ouche, entre le lac Kir et la commune d'Echenon. En cause, un taux anormalement élevé de PCB.
Des analyses ont mis en évidence cette anomalie sur des lots de poisson prélevés depuis 2008. Des anciens transformateurs pourraient être à l'origine de cette découverte de PCB dans le milieu naturel. Cette pollution est bien connue an Saône-et-Loire notamment sur la Saône. Dans ce département, ce genre d'arrêté a été pris en février dernier.
Les PCB sont plus connus sous le nom de pyralènes. Ce dérivé chimique était très utilisé par l'industrie pour sa qualité d'isolation électrique, de lubrification et d'ininflammabilité. Sa production a été interdite en 1985, son utilisation sera stoppée définitivement en 2010. Les PCB sont en effet nocifs pour l'homme et l'environnement. Ils sont notamment soupçonnés d'être cancérigènes."


Quand est-ce que l'on arrêtera de polluer ce que l'on boit?

vendredi 13 novembre 2009

Lettre ouverte du collectif "Dijon non à la pub"

Le collectif "Dijon non à la pub" a envoyé ce matin une lettre ouverte à l'attention de monsieur Rebsamen. L'objet de cette lettre porte sur "la lutte contre la publicité".

Cette lettre fait le constat d'une pollution visuelle omniprésente à Dijon et des maux de celle-ci, puis propose des solutions pour y remédier, comme modifier le règlement local de publicité. Dans un deuxième temps, le texte porte sur la publicité en boîte aux lettres et les problèmes qu'elle engendre. Le collectif propose que la mairie édite des autocollants "stop-pub" pour les distribuer à la population.

à suivre...

mercredi 11 novembre 2009

La ville de Dijon ne signe pas le voeu relatif à "Copenhague: urgence climatique"

Le blog de l'élu Vert Bruno Louis indique que monsieur Rebsamen a refusé de proposer au vote, pour le conseil municipal du 9 novembre, un voeu relatif au sommet de Copenhague.

"Au motif que la demande, adressée par le groupe des élus verts au maire de Dijon, n’avait été envoyée que 5 jours avant la date de tenue du conseil municipal, M REBSAMEN a décidé de ne pas le proposer au vote.
Alors que les délais légaux avaient été respectés, la municipalité de Dijon a décidé de ne pas prendre position sur l’Ultimatum Climatique comme c’est pourtant le cas dans de nombreuses villes de France.
Tous les écologistes dijonnais ne peuvent qu’être attristés par cette position alors même que la ville travaille depuis plusieurs mois sur la mise en place d’un "éco" plan local d’urbanisme et que nous nous targuons de devenir la première ville écologique de France."


Dijon, une ville non engagée pour sauver le climat?

vendredi 6 novembre 2009

Le grand écart sur la pollution visuelle

Le 26 octobre dernier, une proposition de loi à été enregistrée à la présidence du sénat, une "proposition de loi relative à l'amélioration des qualités urbaines, architecturales et paysagères des entrées de villes". Un texte présenté par des sénateurs du PS, dont monsieur Rebsamen.
Petit résumé: "Les « entrées de villes » constituent depuis cinquante ans un véritable sinistre urbanistique. Partout, aux entrées de toutes les agglomérations urbaines, on retrouve les mêmes bâtiments, les mêmes parkings, les mêmes enseignes, les mêmes cubes, les mêmes parallélépipèdes. (...) L’enjeu aujourd’hui est de déterminer un projet pour la ville du futur et de définir les moyens pour aller vers ce projet en partant de l’existant. (...)












Rappelons à titre liminaire que s’il n’existe pas de législation dédiée en tant que telle aux entrées de villes, deux types de législation, au moins, s’appliquent aux entrées de villes : le code de l’environnement et le code de l’urbanisme.
Le code l’environnement n’a été modifié, en 1995, que pour introduire la procédure de déclaration préalable auprès du maire ou du préfet pour l’installation ou le remplacement de tous dispositifs de publicité extérieure et en 2006 pour autoriser la publicité sur les bâches lors de travaux de restauration sur les monuments historiques. (...)
Il a fallu attendre l’examen du projet de loi portant engagement national pour l’environnement (dit Grenelle II) en 2009 pour qu’une refonte globale du régime de la publicité extérieure, datant de 1979, à laquelle on peut imputer une partie du caractère inesthétique des entrées de villes, soit engagée, à l’initiative du Sénat. Cette réforme, qui n’est pas encore définitive, prévoit d’interdire la publicité hors agglomération, de supprimer les préenseignes dérogatoires, d’encadrer strictement les dispositifs publicitaires lumineux ou encore de créer des zones de tranquillité dans lesquelles toute publicité peut être interdite, notamment aux abords des écoles. (...)













La présente proposition de loi entend traiter globalement des questions urbaines, architecturales et paysagères des entrées de villes."

Manifestement une proposition de loi qui va dans le bon sens et dont on peut être fier que notre sénateur, monsieur Rebsamen, en soit co-signataire.

Toutefois cette loi, qui a très peu de chance d'être votée, est quelque peu contraire à ce qui se passe à Dijon. En effet, il faut rappeler que l'association Paysages de France avait interpellé le maire de Dijon, monsieur Rebsamen, pour lui notifier que des enseignes étaient illégales dans sa ville. Et bien sur, dans la ville la plus écologique de France, si ce n'est du monde, notre sénateur maire aurait dû tout simplement faire appliquer le code de l'environnement. Mais, au lieu de cela, monsieur Pribetich, adjoint au maire et délégué à l'urbanisme et au Plan Local d'Urbanisme, a fait légaliser ces enseignes illégales sous prétextes économiques. Ce dernier aurait dû consulter monsieur Rebsamen (le sénateur, pas le maire, même si il s'agit de la même personne physique) pour savoir que son action allait à l'encontre d'une future proposition de loi relative à la qualité paysagères des entrées de villes...

Pour l'anecdote, cette proposition de loi va poser un problème de conscience à monsieur Patrice Bouillot, journaliste au Journal du Palais de Bourgogne. En effet, ce dernier avait écrit l'édito ci-joint le 12 octobre dernier. On peut y lire, concernant le fameux mât d'IKEA qu'il défendait: "Il est érigé au beau milieu d'une zone industrielle qui, forcément, est disgracieuse. Au dessus d'un magasin gigantesque qui n'est pas un chef d'oeuvre architectural c'est le moins que l'on puisse dire - mais il est fonctionnel et après tout, c'est tout ce qu'on lui demande."

Il y a encore du travail pour faire de Dijon une ville écologique, mais grâce à cette proposition de loi, d'autres villes françaises y arriveront...

samedi 31 octobre 2009

"La mauvaise herbe" invite fruimalin sur radiocampus Dijon

L'association Kir avait invité deux membres de l'association Relais Planète Solidaire pour parler de l'opération Fruimalin lors de leur première émission radio sur Radiocampus Dijon.



On peut y découvrir aussi une interview réalisée lors de "la ferme ouverte", puis un agenda.
Cette émission, appelée "la mauvaise herbe", est dorénavant un rendez-vous mensuel (chaque quatrième samedi du mois, à 15h) à ne pas rater.

dimanche 25 octobre 2009

Le collectif "Dijon non à la pub" passe à l'action

Hier soir avait lieu la première édition nationale du jour de la nuit dont l'objectif était de sensibiliser aux méfaits de la pollution lumineuse. Le collectif "Dijon non à la pub" en a profité pour faire sa première action de sensibilisation aux différents maux de la publicité.













Tout le monde a déjà remarqué que des centaines d'affiches publicitaires de différentes tailles sont visibles le jour, mais aussi la nuit. Elles sont visibles grâce à un système de rétro-éclairage constitués de quatre à seize néons selon la taille du panneau. Un éclairage absolument superflu à l'heure où il devient urgent d'économiser l'énergie, c'est à dire, par exemple, d'éteindre la lumière lorsque l'on quitte une pièce. Pendant ce temps, la publicité illumine toute la nuit dijonnaise.













Un détail technique concernant les panneaux sucette Clear Channel qui abondent sur les trottoirs de Dijon: ils fonctionnent (éclairage et système déroulant) grâce à une batterie qui est rechargée la nuit directement sur le réseau d'électricité de l'éclairage publique. Une des questions soulevées est de savoir comment a été négocié le contrat avec Clear Channel pour payer l'électricité utilisée. Est-ce un forfait ou bien est-ce les dijonnais qui payent pour l'éclairage publicitaire?













Plus d'une quinzaine de personnes s'étaient donné rendez-vous devant la gare SNCF pour bâcher les nombreux panneaux sucette et scotcher des affiches pour interpeller les passants sur les effets pervers de la publicité. Ensuite, le collectif s'est déplacé en ville pour laisser d'autres affiches sur d'autres panneaux lumineux publicitaires, toujours sans la moindre dégradation, sous les yeux, les appareils photos et les caméras des médias, ainsi que des renseignements généraux qui avaient été avertis au préalable par le collectif.













La pollution lumineuse et la pollution visuelle sont deux problèmes présents à Dijon qu'il est possible de résoudre avec de la volonté.